Premières expériences et engrenages : Chapitre 53 : Attaché pour la nuit

Catégories : Homme soumis, Femdom Domination féminine Chasteté ceinture chasteté hom fem
il y a 1 an

Chapitre 53 : Attaché pour la nuit

J’ai cru à ce moment-là qu’elle partirait, me laissant là, avec ses seules promesses et celui qui y croyait. Mon regard trahit mes sentiments, car elle me sourit. Elle dégagea ses épaules de sa robe et la laissa glisser. Elle dégrafa son soutien-gorge, assorti à la culotte qu’elle avait abandonnée depuis plusieurs heures et se retrouva complétement nue devant moi, à l’exception d’une paire d’escarpin à haut talon qui sensualisait encore plus ses formes arrondies.

  • Tu me désires, me demanda-t-elle, alors que je gardais le silence, mon regard répondait à ma place.

Elle n’avait pas la minceur de Nathalie, dont on parvenait à voir les os, ni le corps svelte et sportif de Valérie, à la peau si tendue qu’un batteur en extrairait des sons. Non. Ladyscar avait un corps de femme mûre, aux formes généreuses, à la peau probablement duveteuse, douce comme la soie, si j’avais pu la toucher. Elle était là, à un mètre de moi. D’un moi attaché, pantin de ses caprices, au propre comme au figuré, au corps meurtri, recouvert de crème, suintante dans les draps, incapable de la moindre excitation que la fatigue et la cage me refuserait.

Alors que je l’admirai encore sans répondre à sa question, elle glissa sa main au milieu de sa poitrine, où son collier pointait, appesanti par une clef qui s’y soutenait.

Pas une clef !

La clef !

La clef de la libération qu’elle glissait maintenant entre ses doigts dans un va-et-vient expressif.

  • Tu te doutes de ce que c’est, ajouta-t-elle, alors que je restais cloitré dans mon silence, attendant ma délivrance.

Cette clef qu’elle détacha maintenant de son collier, puis qu’elle posa sur ma poitrine ! J’en sentais, émanant d’elle, la chaleur de son corps, de ses seins qui avaient protégé, gardé, caché et réchauffé ce petit morceau de métal. Elle la descendit, la glissant de mon plexus entre mes abdos jusqu’au cadenas. Elle la fit tournoyer avant de la saisir et de l’enfoncer dans le cadenas.

Elle rentrait.

C’était bien elle.

Elle tourna la clef.

J’entendis le déclic.

Le plus joli son qu’on puisse entendre !

Onze jours !

A peine la cage enlevée, mon sexe exprima sa satisfaction à ma maîtresse s’un référence digne pour une reine, avant que je ne trouvasse quelques mots de même ampleur à exprimer. Non je n’étais plus fatigué, ou si je l’avais été, cela n’avait plus d’importance pour les minutes qui suivraient.

Elle prenait son temps, elle prenait trop son temps. Elle déposa la cage sur la table de nuit avec précaution, ses différentes parties et sa clef. Elle s’allongea à côté de moi. Je crus même que j’aurai la gratification d’un second baiser, mais elle préféra mon front, mon nez, tourna vers ma joue et redescendit vers mon menton, délaissant, frustrant, à mon grand regret ma bouche et mes lèvres demanderesses.

Qu’avais-je fait ? Était-ce une nouvelle torture ? Je bougeai, cherchai à me libérer. Je voulais la prendre, par la force, l’attacher à ses mêmes liens, la faire jouir, de toutes les façons possibles, plusieurs fois, aussi longtemps que mon endurance de jeune homme le pouvait et n’arrêter qu’à ses suppliques, qu’après ses suppliques. Je voulais lui montrer ce que c’était un homme maintenant que cette cage n’était plus.

Mais pour cela, il fallait qu’elle me détache, qu’elle le décide. Ni l’un ni l’autre ne semblait être dans ses intentions. Je devais attendre son bon vouloir. Qu’elle ne tarde pas ! Après m’être soulagé dans la douche avec Nathalie, je ne voudrais pas m’endormir parce qu’elle aura trop tardé. Pas m’endormir sous ses étreintes, plus honteux encore que l’épisode de la douche. Elle me caressait maintenant mon corps imberbe, tout en le couvrant de baisers. Elle s’attarda sur mes tétons. Les suçant comme ceux d’une femme, comme elle avait procédé avec Maitresse Diane, dont les attouchements lesbiens me firent remonter une nouvelle dose d’énergie. Cela me fit de l’effet. Je croyais aimer la douleur, mais là, en ce moment précis, j’en appréciais la douceur.

Progressivement, elle descendit, trop progressivement, trop lentement. J’avais les prémices d’une excitation. Devrai-je jouir avant qu’elle n’atteigne la zone libérée ? Mon sexe s’agitait seul, comme un premier danseur sur la piste en boite de nuit alors que la soirée venait de commencer, seul sur la piste.

Elle y arrivait.

Sa main caressa doucement mon sexe, sans geste répétitif, alternant quelques va-et-vient, par moment, insuffisants à mon goût.

  • Que penses-tu de ton voisin ? me demanda-t-elle brusquement.

C’était bien la dernière personne dont je voulais parler en ce moment.

  • Y penser, me ferait débander, madame, lui répondis-je.

  • Qu’est-ce qui te fait penser que cela me dérangerait ?

Pourquoi m’avait-elle détaché, si ce n’était pour que je le puisse justement.

  • Réponds-moi ! Quels sont les sentiments que tu as éprouvés ?

  • Ils ont cherché à me violer, dis-je sans répondre à sa question.

Elle ne dit rien. Son silence s’exprimait pour elle. Elle attendait une vraie réponse. Pour me mettre la pression, elle me lâcha le sexe qui tenait difficilement droit.

  • Je ne suis pas attiré par les hommes. Leurs corps ne m’excitent pas.

  • Mais qu’as-tu ressenti ?

Je craquai. J’avouai.

  • Je voulais qu’ils me violent, qu’ils me forcent, qu’ils me prennent sur la table de mon appartement. Pourtant, je voulais qu’ils le fassent tout en leur, en y mettant toute mon énergie, en vain. C’était un fantasme passager. Je ne les ai pas rappelés. Je ne suis pas monté à son appartement, poursuivis-je, sans lui parler de la tenue que j’escomptais mettre.

  • C’est bien de tout me dire, dit-elle, songeuse, sans préciser sa pensée.

L idée de Ladyscar peut être terrifiante si c est ce que je pense… comme merveilleusement excitant si c est la seconde option que j ai en tête ^^ seul l auteur a la réponse à mon interrogation!! :p
Le prochain chapitre est sur https://fessestivites.com/recit/197801
Publicité en cours de chargement